L’ŒUVRE COLLABORATIVE
"Dessine-moi une hirondelle" réalisée par le peintre sénassais François Tapiézo, aidé par les enfants et les parents qui avaient répondu à l'appel de l'artiste et de la mairie, vient tout juste d’être finalisée. On se rappelle que cet atelier créatif familial invitait les volontaires à dessiner et à décorer une hirondelle en carton.
Tapiézo a ensuite assemblé l'ensemble des créations sur une toile appelée "L'envol de la légèreté". Cette œuvre sera prochainement vendu au profit d'une association caritative. " J'ai adoré cette expérience, dit l'artiste. Car l'art doit toujours se faire dans le partage. Dans ce cas précis, l'objectif était aussi de pouvoir resserrer les liens familiaux par le biais de cette création commune. Il est primordial de pouvoir donner la possibilités à chacun d'exprimer sa créativité, son imaginaire", poursuit l'artiste.
LA LIBERTÉ
Le thème autour de l'hirondelle évoque évidement le printemps mais aussi la liberté et la possibilités de s'élever. L'apologie de la légèreté en somme.
Tapiézo revient aussi sur l'entraide, le besoin de rebondir avec l'art : " Cela apporte une bouffée d'oxygène aux apprentis artistes. Cela les rends capable de se dépasser.
Ça c'est génial car avec une simple entraide, j'arrive à les mettre en mouvement.
Pendant qu'ils réalisent cela, il y a un peu moins d'information, de télévision, moins de pressions. Si par bonheur, l'instant créatif se fait en famille, c'est gagné.
Cette opération-là pourra être poursuivie, réitérée à différents moments de l'année. La parentalité, c'est tous les jours. Mon rôle est d’être dans la dédramatisation, l'art en est un formidable catalyseur" apporte en conclusion le peintre sénassais.
L’ŒUVRE DE L'ARTISTE TAPIÉZO, l'envol de la légèreté, va bientôt être
vendu aux enchères grâce au précieux soutient du Lion's Club et de son
indispensable représentant local, William Zimmer. On se souvient que ce
projet a germé lors du premier confinement. C'était l'idée de dessiner
une hirondelle pour développer le coté artistique des enfants, de faire
en sorte qu'il travaillent avec leurs parents, sur la réactivités, sur
l'imaginaire.Le hasard des calendriers a initié ce projet en même temps
que la création du nouveau pôle scolaire. Philippe Ginoux explique que
William Zimmer s'est imposé naturellement pour la vente aux enchères de
ce table au : " avec François Tapiézo, nous avons très vite pensé au
Lion's Club qui est déja très engagé sur la culture, sur Sénas" (
ndlr:on pense en particulier aux différentes boites à livres installées
par leurs soins sur la commune). On va ainsi boucler la boucle car avec
une partie de l'argent récolté pour la vente du tableau, le Lion's Club
va offrir des livres pour la nouvelle école". Tapiézo de compléter : "
on rejoint quelques choses de vertueux. Cette initiative me permet de
rencontrer enfin William Zimmer. Sur le projet en tant que tel, nous
voulions redonner au monde de l'enfance. J'ai eu vraiment cette envie
d'amener les gens à rebondir sur la créativité plutôt que sur
l'enfermement. Les messages sont tellement récurrents et puissants qu'il
fallait que je sois percutant et léger dans mon propos. L'hirondelle
était tout a fait adaptée à cela". Le projet " Dessine-moi une
hirondelle" devrait se transformer en " Imagine une hirondelle" et cette
démarche pourrait prendre de l'ampleur, trouver un écho auprès des
équipes éducatives, dès la rentrée de septembre. A suivre.
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